Mon initiation - Partie 1 | Confidences Sexy

Un peu plus d’une décennie s’est écoulée depuis la première fois ou on m’a appelé Maîtresse.
 

Je vais vous avouer ne pas avoir été à l’aise dans ce rôle au départ. Je ne pensais jamais avoir à dominer quelqu’un, l’humilier, l’obliger à sortir de sa zone de confort… et me sortir, par le fait même, de ma zone de confort. Pour moi, avant de rencontrer mon soumis, dominer et se faire dominer, c’était une question de positions et de p’tites tapes sur les fesses. 

Lors de notre première soirée ensemble, on a décidé d’aller au restaurant. Rien de mieux qu’un face à face avec un inconnu, une bouteille de vin blanc, des sushis et du caviar entre les dents! Enfin bref, on parle de tout et de rien, on apprend à se connaître. Les questions habituelles font place à des interrogations un peu plus profondes sur certains sujets. On bifurque un peu sur nos expériences du passé, sur nos préférences, nos limites. Rapidement, je me rends compte qu’au niveau sexualité, on n’a pas expérimenté les mêmes affaires!

On a convenu de continuer la discussion chez lui. J’étais vraiment intriguée.

C’était de l’inconnu. Du nouveau. Un challenge gros comme le monde m’attendait. Il me parlait de bondage, de harnais, d’attaches, de cage à pénis. Et moi, je buvais carrément ses paroles. J’étais curieuse, j’avais envie de tout savoir, de tout voir.

Je lui posais beaucoup de questions.

À un certain moment il m’a juste dit:
''Veux-tu que je te montre mon stock?''

 
Et j’ai dit oui. Je me suis assise sur son lit. Il a sorti de son walk-in plusieurs valises. Tout était classé par catégorie. C’était juste fou… Il devait avoir 8 sortes de strap-on différents… et je ne parle pas des dildos, des fouets… (C’était comme lâcher un enfant dans un magasin de bonbons! Je trippais!!)

 

Il m’a alors demandé d’un air un peu gêné : 

''Est-ce que vous voulez jouer avec moi?
S'il vous plaît Maîtresse...''

Je le sentais dans sa voix, qu’il était excité, qu’il voulait que ça aille plus loin…

J’ai demandé ça consistait en quoi, le rôle de Maîtresse. Je voulais surtout avoir le choix de terminer ça n’importe quand, si ça ne me convenait pas. Plus je posais des questions, plus j’avais l’impression que finalement, c’est lui qui me faisait un cadeau. J’étais peut-être dans le mauvais rôle depuis plusieurs années…

 

Le rendez-vous tire à sa fin et on décide d’un commun accord de se reparler dans quelques jours, le temps de me laisser réfléchir à tout ça. J’avais le cerveau qui bouillonnait!

Deux jours après je lui écrivais.

Je ne savais pas encore à quel point mon monde venait de changer…

Madame M.