M : Ne me regarde pas dans les yeux.
S : Oui Maîtresse.
M : Maintenant, je vais te mettre ton nouveau collier. C’est celui-là que tu porteras chaque fois que tu es avec moi.
S : Oui Maîtresse.
Quand je me suis approchée de lui pour attacher son collier, j’ai remarqué qu’il était en érection. Probablement depuis un moment déjà. Il avait la tête baissée, les mains dans le dos. Il attendait que je lui donne des ordres.
Je me suis levée et, avec ma main droite, j’ai agrippé ses cheveux.
M : Monte!
S : Oui Maîtresse.
Il m’a suivi jusqu’à la chambre.
Je lui ai demandé de se coucher sur le lit et je lui ai attaché les poignets et les chevilles.
Ensuite, j’ai mis un bandeau sur ses yeux.
J’avais le cœur qui battait si vite. Ne lui dites-pas mais si je lui ai mis un bandeau, c’est parce que j’étais gênée (hello syndrome de l’imposteur!). J’avais les joues rouges, les yeux remplis d’eau. C’était, pour moi, un point de non-retour. Si je ne fonçais pas, je ne foncerais jamais.
M : Ne bouges surtout pas, je reviens dans quelques instants. D’ici là, arranges-toi pour qu’à mon retour, ton pénis ne soit plus en érection.
S : Oui Maîtresse.
Puis je suis sortie de la chambre.
J’ai été me chercher un grand verre d’eau (ok, un grand verre de vin blanc que j’ai bu d’une traite). J’avais remarqué que dans sa valise d’accessoires, il y avait une cage à pénis. J’ai profité de ce bref intermède pour aller la récupérer, la mettre un petit 5 minutes au congélateur et je suis remonté à la chambre.
M : Bien, je vois que tu écoutes les consignes.
S : Oui Maîtresse. C’est mon devoir de vous écouter.
M : Maintenant, prends une grande inspiration…
Et j’ai mis la cage de métal, froide, sur son pénis.
J’ai vu les frissons parcourir son corps… son pauvre corps de soumis.
J’ai alors décidé que j’allais le mettre à l’épreuve un peu. Ben quoi? Il est là pour ça, non?
J’ai pris une plume, et j’ai commencé à la faire glisser de sa nuque jusqu’à l’intérieur de ses cuisses. Il a commencé à gigoter, probablement parce que ça le chatouillait.
Je le voyais sourire, mais il ne faisait aucun bruit.
Son membre, coincé dans la cage, essayait de prendre de l’expansion. Le liquide pré-séminal coulait le long de son pénis.
Je me suis approchée de lui, tout en le caressant avec le bout de mes doigts, et, j’ai fortement serré ses testicules dans ma main droite.
Son corps s’est raidit. Il ne souriait plus, il grimaçait. Il a même lâché un petit cri.
M : Et puis, aimes-tu toujours jouer avec moi?
S : Oui Maîtresse.
C’est à ce moment que j’ai vraiment pris mon rôle de dominatrice (si on peut me nommer ainsi) plus au sérieux.
M : Dans les prochaines minutes, je vais t’enlever le bandeau. Tu ne dois pas ouvrir les yeux tant que je ne t’en donne pas l’ordre. Reprends ta respiration. Je reviens.
Je suis sortie de la chambre pour aller chercher une chaise, que j’ai mise près du lit. Assez proche pour qu’une fois assise dessus, je puisse mettre mes pieds sur le lit.
Assez proche pour que les prochaines heures soient longues et pénibles…